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Tout savoir sur le 3ème pilier et la désignation des bénéficiaires
Lorsqu’il s’agit d’héritage et de succession, le 3ème pilier joue un rôle crucial en Suisse. Ce mécanisme offre une souplesse variable selon qu’il s’agit du 3ème pilier A ou du 3ème pilier B. Comprendre ces nuances vous aidera à planifier au mieux votre héritage.
Le 3ème pilier A (lié) : une hiérarchie stricte
Dans le 3ème pilier A, la désignation des bénéficiaires en cas de décès est régie par des directives légales précises :
- Conjoint survivant : Seuls le mari ou la femme sont reconnus. Les partenaires non mariés sont exclus, même s’ils sont mentionnés dans un testament.
- Descendants directs : Cela englobe les enfants et leurs descendants.
- Personnes soutenues financièrement : Ceux pour qui le défunt subvenait majoritairement.
- Compagnon de vie : Celui ou celle ayant vécu sans interruption avec le défunt pendant au moins cinq ans avant le décès.
- Parent d’enfants communs : La personne ayant des enfants avec le défunt.
- Parents du défunt : Seul un parent peut être choisi.
- Fratrie du défunt.
- Autres héritiers.
Une particularité notable : les fonds du 3ème pilier A sont alloués aux bénéficiaires déterminés, même si ceux-ci renoncent à l’héritage. En d’autres termes, ce pilier reste à l’écart de la succession légale.
La flexibilité du 3ème pilier B (libre)
Contrairement au pilier A, le 3ème pilier B vous donne le privilège de nommer librement vos bénéficiaires. Cela signifie que vous n’êtes pas contraint par l’ordre légal et pouvez donc orienter les fonds comme bon vous semble en cas de décès.
En conclusion, le choix entre le 3ème pilier A et B dépend de vos préférences en matière de succession. Alors que le 3ème pilier A offre une sécurité grâce à sa structure prédéfinie, le pilier B offre une flexibilité permettant de personnaliser la distribution de vos actifs.
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Voir les informations officiel de la confédération sur le 3ème pilier Suisse.
🇨🇭 Confédération Suisse – 3ème pilier
🇨🇭 Office fédéral des assurances sociales (OFAS)
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